On se tient au courant

Publié le par cécile et fabrice

Nous nous préparons à accueillir la fée électricité.

Les gaines d'arrivée (électricite et téléphone) et de sortie (terre) étaient depuis longtemps passées dans la dalle.

Première étape, relier le futur tableau à la terre. dans notre sol assez souple, on n'a pas eu trop de mal à planter deux piquets de terre d'un mètre de long, ce qui nous a suffi pour être dans les clous.

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Ensuite, concernant les murs extérieurs, on commence par placer les boîtiers de prises et d'interrupteurs.

Pour cela, on enfonce d'abord un coin de bois ou deux (suivant le nombre de prises alignées) dans la botte de paille.

 

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On visse par dessus une petite planche de bois qui sera le support des modules électriques. Et enfin, on visse sur cette planche les-dits modules.

 

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Bien sûr, il faut s'assurer que le tout est bien de niveau, vertical comme horizontal.

L'enduit terre viendra sceller tout ça, et il ne bougeront plus.

 

Pour les prises extérieures, on a dû traverser l'enduit chaux (qui est très résistant, du bon boulot !) à l'aide d'un fer à béton à partir de l'intérieur (à travers la botte de paille)

 

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Et ensuite, on a fait passer les gaines et creusé autour pour les modules. Puis on a enduit à nouveau pour sceller le tout... et ça ne bouge plus !

 

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Pour les lampes (plafonniers), la norme exige qu'elles puissent supporter un poids de 25 kg (s'il nous prenait l'envie d'utiliser des lustres en fonte...).

On a donc trouvé un petit système très simple qui assurera ce résultat.

 

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C'est le plafonnier vu de dessus (sur le plancher), qui ne peut choir de sa hauteur, car retenu par une grosse pointe - à moins de casser lui-même.

 

Et cela, vu de dessous, donne ça :

 

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Il faut bien laisser apparente, dans les plafonniers, les prises et les interrupteurs, l'arrivée des gaines, qui permet de prouver à Monsieur Consuel (qui vient vérifier que l'installation est aux normes) que les cables ne courent pas, nus, dans la paille, par deux et le plus souvent trois (et même parfois plus !), ce qui ne se fait pas en milieu humide, toute pensée peccamineuse écartée, bien entendu.

 

Il faut penser à les protéger par ces gaines tentaculaires qui se déroulent sous nos pieds.

 

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Et qui convergent, irrémédiablement vers la matrice originelle : le tableau de répartition.

 

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Pour cacher cet enchevêtrement que l'on ne saurait voir, on lui a fabriqué une petite niche qui sera visible à l'entrée (mais tout ça sera mieux rangé).

 

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Et le reste n'est que de savants calculs qui nous ont amenés à une gestion optimale de la quantité de cables, à l'absence de cage de Faraday et à la possibilité de regarder la télévision (que nous n'aurons pas) dans toutes les pièces, tout en téléphonant  de l'un des multiples appareils prévus à cet effet disséminés un peu partout dans la maison. Une prise  de télécommunication est tout de même conseillée (mais pas imposée) dans les toilettes !

 

Bref, le reste de l'installation est en attente (cloisons intérieures, etc.).

Publié dans Electricité

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L
<br /> ENFIN, je fus sur le site, avant mes pérégrinations campaniennes. Je valide le peccamineux, quoique je l'aurais bien vu dans le contexte d'ouate et d'alcôves évocatrices si souvent citées quelques<br /> lignes plus loin. Je propose à ta grande sapience l'expression à quia, en ces temps de latinité frémissante. Encore merci pour tout, et bonne façade est.<br /> <br /> <br />
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